Il existe plusieurs types d’aides à l’installation pour les dentistes. Vous allez en trouver les plus importants dans cet article. On va voir ce qu’est le CESP, les installations dans les zones aidées, l’obtention de prêt à la création d’entreprise…
Le contrat d’engagement de service public
Voici un contrat conclu entre un étudiant en chirurgie dentaire et le ministère de la Santé. Le CESP est une méthode utilisée par le service public pour inciter les jeunes diplômés en dentisterie d’exercer leurs métiers dans les lieux où on constate le manque de professionnels de santé, ou dans des endroits où la continuité des soins est déjà menacée.
Le principe est simple, l’État accorde une aide financière de 1200 euros par mois à l’étudiant. En échange de cela, il sera dans l’obligation d’exercer son métier dans les endroits cités ci-dessus pour une durée minimum de 2 ans ou pendant une durée équivalente au nombre d’années auxquels il a reçu l’allocation.
Le dentiste reçoit donc de l’aide pendant sa formation, lors de son installation et jusqu’à la prise de ses fonctions.
Les installations dans les zones aidées
Une autre façon de recevoir de l’aide également est d’installer son cabinet praticien dentiste dans les zones aidées. Avant de vous installer donc, prenez connaissance de ces lieux. Voici des explications qui pourraient vous être utiles :
Les Zones Franches Urbaines ou ZFU
Ce sont des quartiers pauvres en habitants (environ 10 000) qui ont des ressources financières moins élevées.
Les Zones de Revitalisation Rurales ou ZRR
Dans ces zones, en plus du nombre d’habitants très faibles, le nombre de personnes en activité n’est pas non plus beaucoup.
Les Zones Urbaines Sensibles ou ZUS
Les habitants se trouvant dans ces zones rencontrent beaucoup de difficultés financières.
Toutes entreprises qui s’installent dans ces zones bénéficieront d’aides fiscales de la part de l’État, à savoir l’exonération d’impôts sur les bénéfices, l’exonération de taxe foncière et de cotisations foncières pendant une durée déterminée. Les cabinets installés dans une ZRR bénéficient par exemple d’une exonération d’impôts sur les bénéfices durant 5 ans. Ces aides vous seront très utiles dans l’exercice de votre métier de dentiste.
Pour les dentistes, il pourrait y avoir d’autres formes d’aides à part l’exonération d’impôts : les primes d’installations, les primes pour le maintien de l’activité, les aides annuelles ainsi que la prise en charge des investissements à faire.
Consultez la liste de ces communes auprès des ARS.
Autres méthodes pour octroyer de l’aide
À part les deux formes d’aides ci-dessus, il en existe encore d’autres. Primo, il y a le prêt à la création d’entreprise. Généralement, le but de ce prêt est de financer la trésorerie de départ. Le montant est entre 2000 et 7000 euros et seuls les investissements inférieurs à 45 000 euros peuvent en bénéficier.
Viens ensuite le dispositif NACRE ou Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un accompagnement avant et après la création du cabinet.
Avant, vous recevrez de l’aide pour le montage de votre projet, c’est-à-dire la création de votre cabinet dentaire. Puis, vous bénéficierez d’un prêt à taux zéro pour la constitution de votre capital. Vous pouvez également bénéficier d’un suivi pour votre entreprise.
Le montant du prêt est généralement compris entre 1000 et 10 000 euros, remboursables en 5 ans. Cependant, il faudrait accompagner le prêt par un crédit bancaire.
Pour conclure, on distingue différentes sortes d’aide à l’installation pour les dentistes. Vous avez pu voir quelques-unes. Sachez quand même que les formes d’aide varient de région et région. Pour plus d’informations, demandez des conseils auprès des spécialistes de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes.